Et oui, j'ai vendu mon bâtiment à la brasserie Duchmann, qui a également repris mon école sous le nom EBC (Ecole de Brasserie de Chaumont).
Fin de l'aventure, ou nouveau départ.
Je laisse tout de même cet historique sur le site, pour le souvenir...
Et aussi parce que cela peut donner des idées à d'autres !
La deuxième centrale solaire photovoltaïque est désormais opérationnelle. Puissance totale 18 kW crête. Production annuelle moyenne : 20 MWh
Photographié avec mon drone.
La nouvelle salle de cours en face de mon bureau. Capacité de 6 à 8 élèves.
La déco n'est pas encore terminée mais il y a l'essentiel : projecteur, écran, paperboard, bar et frigo.
Maintenant que j'utilise ma nouvelle pico 300 L, l'alimentation en gaz sur des petites bouteilles se révèle bien limite. J'ai donc décidé d'installer une citerne de propane enterrée, juste derrière le bâtiment.
Normalement la citerne devrait arriver aujourd'hui.
AH ! Ben j'ai eu à peine le temps de l'écrire, la cuve est arrivée, la mise en place n'a pris que quelques minutes !!!
Y'a plus qu'à reboucher et faire le circuit de distribution.
Ca y est, la chambre froide est remontée sur la dalle de béton. Le montage a été bien plus facile que le démontage ! Reste à resouder les tuyaux de gaz, faire le plein, et refaire tout le circuit électrique car le coffret de commande est une horreur sans nom.
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas
fait de mise à jour ! ALors voici les
nouvelles.
D'abord une visite bien sympathique du
Club MX5 France par un beau dimanche de
Mai. 25 voitures alignées genre 24 H du
Mans à la belle époque, et une petite
Lotus dans le fond.
Ensuite il y a eu de nouveaux aménagements, à commencer par mon bureau qui sert également de nouvelle salle de cours, installé à la place de l'ex boutique de cosmétiques bio :
Pas hyper grand mais très agréable pour les stagiaires. Du coup j'ai découpé en morceaux la grande table en "U" qui me servait jusqu'alors, très bien mais très encombrante. Ca me libère de la place dans la brasserie.
Au mois de Juin j'ai acheté une
chambre froide d'occasion. Il a fallu
aller la démonter du côté de Nantes, une
galère de fou. Chambre de 16 m², 2,5 m
de haut, froid négatif jusqu'à -18 °C !
Super, mais le problème c'est qu'elle
était en état de marche, il a donc fallu
tout démonter et comme tout était scellé
au silicone, bonjour la galère ! Mais on
y est arrivés, et tout a réussi à
rentrer dans le camion de location. Il
ne restait pas un cm3 de libre.
Je pensais la remonter à l'intérieur de la brasserie, mais finalement j'ai préféré faire une dalle de béton (isolée) dehors, après tout ça ne craint pas le froid !
Arrivée de la toupie, coulage et épandage du béton
Et voici la dalle terminée. J'en ai profité pour faire creuser un puisard de 2,5 m de profondeur qui accueillera les eaux de lavage des cuves, via un caniveau et un bac de décantation. Le puisard ne se voit pas, il est recouvert de béton et de graviers.
Ce qu'on voit dans le fond, c'est l'ensemble avec les 2 groupes frigoriques de la chambre froide à monter dès demain.
Dans la foulée, j'ai fait agrandir le parking de 150 m² environ, et fait aménager les abords en mettant en place des traverses de chemin de fer (neuves) en chêne. Maintenant ça fait propre, il faut attendre que le gazon pousse.
Quand à la houblonnière, certains pieds sont magnifiques, d'autres sont rachitiques, d'autres enfin ont complètement disparu. Mais sur l'ensemble je devrais récolter assez pour ma production de bière annuelle. Je suis en train de remplacer toutes mes ficelles pourries de l'an dernier par d'autres cordes en acrylique plus grosses et plus résistantes. Et en couleurs !
AH ! J'ai oublié : le local qui a failli servir de studio d'enregistrement est occupé depuis 1 an par un ingénieur commercial qui vend des stages Aventure au Québec, randonnées en moto neige et traineau à chien, marche en raquettes dans la neige vierge.. Si ça vous tente, c'est là : maximageaventure.com
Et bien cela n'a pas duré longtemps avec le menuisier : il est parti le 1er Juillet en embarquant tout son matériel et en me laissant un sol complètement taché de colle et à refaire entièrement, et une ardoise de 8 500 € de loyers impayés.
Du coup j'ai récupéré mon atelier et le local qu'il occupait pour son bureau. La pico est revenue à sa place :
J'en ai profité pour transformer mon bureau en chambre froide, vu la chaleur prévue et arrivée. Le bureau est installé maintenant dans l'atelier, à côté de la salle de cours. La "chambre froide" est bien isolée d'origine, j'ai mis un simple climatiseur et j'arrive à descendre à 17 °C par +32°C dans la pièce d'à côté. Pas fabuleux mais suffisant pour que la bière en fermentation ne dépasse pas les 24 °C.
L'atelier est maintenant séparé en
deux parties : un côté salle de
brassage, un côté salle de cours et labo
pour les stages.
Pour l'instant il n'y a pas de cloison
de séparation mais ça va venir...
La future salle de cours en construction, table de fabrication perso.
Quand à la construction des picos, activité qui prend de l'ampleur, j'ai décidé de réquisitionner le local abandonné par le menuisier et d'y installer mon atelier de construction. Ainsi cette activité est nettement séparée des autres. Tous les bricolages et les constructions à faire se font dans ce local de 25 m² très agréable et lumineux. A côté de la "routine" de construction des picos 100 L, je vais m'atteler à mettre au point une pico 200 L.
Beaucoup de changements (au fait la boutique de cosmétiques Bio a cessé son activité, mais le local devrait être repris par un...glacier ! Hmmm ! Bio ? Pourquoi pas ?)
Nouvelle z'aventure : un petit patron
menuisier installateur de cuisines sur
mesures s'est retrouvé avec une grosse
commande inattendue et à devoir
fabriquer des dressings de dimensions
hors normes.
Comment faire pour stocker, manipuler,
découper, assembler des panneaux de
médium (bois compressé très solide et
très lourd) de 4 m de long quand on ne
dispose pas d'un atelier adapté ?
Il est donc venu me demander s'il
pouvait utiliser mon local Brasserie
pendant un petit mois !
Ni une ni deux, en une journée on a vidé
presque entièrement la brasserie sauf le
séchoir trop gros, deux palettes de
bouteilles vides, une cylindrocônique de
240 L et une pico.
Tout a été mis en vrac dans mes deux petits locaux vacants, dont celui devant être utilisé en studio de répétition mais qui va sûrement devenir une salle de cours pour les stages de microbiologie, qui reçoivent un franc succès.
Il s'est installé et travaille d'arrache pied, content d'avoir solutionné son problème. Pour ma part je ne brasserai pas en décembre mais ce n'est pas grave car j'ai pu faire du stock et j'ai plusieurs picos à construire.
Et un peu de repos ne ferait pas de mal non plus.
Du coup il m'a montré les feuilles de
stratifié qu'il utilise en placage sur
les meubles, je me demande si je ne vais
pas recouvrir tous les murs encore nus
avec ça !
Le matériau est parfaitement lisse,
ultra facile à poser avec une colle
néoprène à l'eau et...parfumée à la
fraise (!). Hyper facile à nettoyer, et
parfaitement alimentaire. Prix environ
10 fois moins cher que du carrelage
ordinaire.
Si j'avais su cela avant, je me serais moins fait ch...
Je pense faire un truc avec deux couleurs, genre gris clair en bas et blanc en haut, on verra.
Les premières plantes aquatiques de filtration sont en place. Pourvu qu'on ne me les vole pas, comme les palmiers qui sont restés une semaine...
D'abord, les travaux extérieurs
continuent, au jour le jour selon l'état
des finances. Cette semaine, j'ai pu
faire poser le grillage de la clôture
donnant sur la rue. Cela fait un pan de
bouclé. Evidemment, les gars ont oublié
de découper le grillage au niveau du
coffret électrique, ce qui fait qu'on ne
peut pas l'ouvrir... Personne n'est
parfait...(soupir...)
Ensuite, j'ai pu trouver le système pour
raccorder la pompe de remontée d'eau
entre le bassin et la lagune, pour créer
la circulation. Je passe sur la galère
pour trouver les bons raccords entre le
40, le 50, les coudes mâle/mâle,
mâle/femelle, 90 °, 67.5, les réductions
50/40 et 40/32, adaptations à des
filetages 20/27 et j'en passe...Au
secours ! En final et après de nombreux
allers-retours à mon magasin de
bricolage (maintenant je fais la route
les yeux fermés, la voiture connaît le
chemin par coeur), j'ai pu actionner le
disjoncteur magique ! Après quelques
minutes d'extase face à ce bassin de
lagunage se remplissant avec une joie
non dissimulée, j'ai dû déchanter en
constatant que ça débordait de partout !
En effet, depuis que j'ai mis la bâche
en automne dernier, la terre s'est
tassée sur les pourtours du bassin. Par
endroits, la berge s'est retrouvée un
peu plus basse que le niveau de la
cascade. Donc l'eau partait forcément
par là ! J'ai ramené fissa quelques
centaines de kilos de pierres, de
gravier et de sable pour remonter les
rives d'une dizaine de centimètres,
suffisants pour que cela ne fuie plus.
Ouf !
La pompe pousse quand même
20 000 L à l'heure, la moindre fuite est
fatale. Bon il reste quelques détails de
mise au point à finir mais globalement
cela marche.
Deuxième point : la Houblonnière !
J'ai obtenu la certification AB il y a
maintenant un mois à peu près. Avec
toute l'eau que l'on a reçu, une petite
attaque de mildiou s'est manifestée.
J'ai vaporisé un peu de bouillie
bordelaise, rare produit accepté en
agriculture biologique. J'ai préparé un
seau de 20 L de purin d'ortie, à mettre
prochainement. La pousse est très
variable selon les espèces : les
amérisants sont nettement les plus
vigoureux (Northern Brewer, Magnum,
Hallertau Bitter, Tettnanger aussi). Les
aromatiques sont plus faiblards, les
SAAZ souffrent de la terre trop pauvre,
malgré le lombricompost. Rien de très
grave à mon avis.
Tous les pieds ne sont pas encore
tutorés, par manque d'approvisionnement
en sardines (morceaux de cornière de 27
x 27 découpés à la disqueuse) et surtout
en cordelette de soutien (encore 1,2 Km
en commande, en attente de livraison).
Résultat : certains pieds se traînent
par terre sur 50 cm de long, à la
recherche d'un pieu pour s'aggripper...
Autre urgence: mettre en route le réseau d'arrosage goutte à goutte. Cet après midi j'ai commencé à rassembler les différents raccords, tuyaux et autres pour la deuxième pompe, celle d'arrosage et d'alimentation de l'échangeur à plaques de la brasserie. Tuyauterie encore plus torturée que le circuit de lagunage, car cette fois il y a des électrovannes, deux circuits de 8 fois 25 m de tuyau goutte à goutte, un circuit de retour vers le bâtiment avec vidange soit en retour bassin, soit à l'égoût si le bassin est trop plein... Bref du tuyau, du tuyau, du tuyau, et des fuites, des fuites, des fuites...Et de la colle, colle, colle...Non en fait, pas tant que ça. Mais ce qui est rageant, c'est qu'il manque toujours un raccord à 2 balles qui oblige à se refaire 1 heure de route et 1 magasin de bricolage...
A l'intérieur, j'ai monté les meubles de cuisine avec un plan de travail recouvert d'une feuille d'inox. J'organise l'espace disponible au fur et à mesure, en fait ce n'est pas si évident que cela.